Le cinéma antillais a grandi dans l’ombre de la métropole. Militant, il se bat depuis cinquante ans pour exister. Issu des questionnements et revendications qui ont aussi traversé le cinéma afro-américain des années 1970, il aborde sans tabous l’héritage colonial, l’identité, le racisme et la représentation des acteurs noirs à l’écran. A travers des extraits issus de grands films (O Madiana, Coco la fleur, Nèg Maron…) et les témoignages de cinéastes engagés, Cinéma antillais raconte l’histoire d’un cinéma en résistance qui reste aujourd’hui, injustement, peu connu.
Crédit photo : Collection Christophe L